Envie de passer au zéro déchet dans votre salle de bain ? Voici 6 conseils pour limiter le gaspillage et réduire ses déchets !

Aujourd’hui, on s’attaque au nerf de la guerre en matière de zéro déchet : la salle de bain. S’il est plutôt facile de troquer sa bouteille en plastique pour une gourde en inox ou d’utiliser des sacs à vrac pour faire ses courses, savoir par où commencer pour réduire ses déchets dans sa salle de bain peut sembler de prime abord, moins évident. Mais que nenni, il suffit d’être bien équipé pour remplacer le jetable par du durable.

Réduire les emballages inutiles grâce aux cosmétiques solides

Aux bons ouvriers, les bons outils. Échanger son tube de dentifrice ou son roll-on de déodorant contre des alternatives solides, sans emballage plastique est le premier pas vers une salle de bain zéro déchet. La bonne nouvelle, c’est qu’on trouve à peu près tous les produits et cosmétiques qu’on utilise au quotidien en version solide. Shampoing, déodorant, dentifrice, et bien-sûr gel douche (c’est à dire le bon vieux pain de savon traditionnel).

Utiliser des cotons démaquillants lavables

Exit les disques blancs en coton jetables pour se démaquiller ou débarbouiller les bébés. Investissez (ou réalisez-vous même si vous êtes douée de vos dix doigts) dans un petit stock de cotons démaquillants lavables. Généralement composés d’une face en coton éponge, et d’une en jersey ou bambou, ils nettoient la peau en douceur. Question entretien, passez-les en machine dans un filet à 60°c avec le linge de maison. S’ils venaient à ternir avec le temps, un bain dans un peu de percabonate de soude ou de jus de citron devrait faire l’affaire.


Lire aussi : DIY Beauté : 3 soins anti-froid pour chouchouter sa peau en hiver


Investir dans une brosse à dents en bambou

Dis comme ça, une simple brosse à dents n’est pas forcément l’ennemi  n°1 d’une salle de bain zéro déchet. Et pourtant, si vous pensez bien à la changer aussi souvent que le préconisent les dentistes (pour rappel : tous les trois mois environ), un usage longue durée implique une effrayante consommation de plastique. Heureusement, il existe des brosses à dents en bambou (compostables une fois hors d’usage) et même des embouts compatibles pour les brosses à dents électriques.

Passer à la cup pour prendre soin de soi et de la planète

On ne le dira jamais assez, les protections classiques dites « hygiéniques » ne le sont pas du tout. Solvants, produits chimiques et autres réjouissances qui les composent augmentent les « chances » de contracter le syndrome du choc toxique, en plus de coûter relativement cher. 
La cup, alternative écologique et économique aux tampons classiques, vous coutera une vingtaine d’euros, et sa composition en silicone chirurgicale réduira grandement les risques de contracter le SCT. Autres alternatives pour des règles zéro-déchet : les serviettes lavables et les culottes menstruelles, qui se lavent facilement en machine. Pas d’inquiétude pour ce qui concerne les tâches, un premier lavage à l’eau froide et au savon détachant (ou au savon de Marseille) fera très bien l’affaire.

Salle de bain zéro déchet : remplacer les cotons tiges par un oriculi

Autre bête noire de la salle de bain, les cotons tiges (qui sont d’ailleurs composés avec du coton ultra traité) sont parmi les déchets que l’on retrouve le plus dans l’océan. Pour préserver la planète et faire des économies, l’oriculi s’impose. Simple petit bâtonnet au bout incurvé, il permet de nettoyer l’oreille sans se blesser, et comme il est zéro déchet, il se garde à vie (contre la durée de vie approximative de 30 secondes d’un coton tige).


Lire aussi : Healthy latte : 5 recettes végétales pour remplacer le café


Cosmétique naturelle : miser sur des produits multi-usages

La société de sur-consommation veut nous faire croire que chaque étape de notre routine quotidienne nécessite un produit de beauté différent. Alors qu’une base de produits naturels bien choisie vous permettra de jouer au petit chimiste et de composer vous-même votre déodorant naturel, votre shampoing sans silicone ou votre huile démaquillante. Par exemple, l’huile de coco nettoie comme n’importe quel autre démaquillant biphasé le mascara le plus waterproof, et l’huile essentielle de tea tree qu’on utilise aussi pour faire de la lessive est un anti-bactérien puissant qui lutte contre les imperfections.

Texte : Victoria Marty