le bon saint pourçain

Institution germanopratine, Le Bon Saint Pourçain renaît de ses cendres sous de très bons auspices.

Le bon Saint Pourçain – bistrot

Chez qui :

Un ancien bistrot parisien vendu puis relooké, toujours version bistrot mais au goût du jour.

Alors bien sûr, on a perdu en patine, en gouaillerie. On a perdu une institution et sa tête de veau.

Mais on a quand même gagné une nouvelle adresse très culinairement correcte, avec cuisine ouverte sur une salle élégante. Derrière les fourneaux, Mathieu Techer, formé à l’école d’Alain Senderens.

Le Bon Saint Pourçain, dans l’assiette

C’est comme dans la salle du bistrot, revu et corrigé à la mode du xxie siècle.

C’est moins gras, mieux maîtrisé, plus créatif tout en restant dans la thématique du genre : chair de crabe et rémoulade de radis noir avec une vinaigrette au fruit de la passion, terrine de campagne, salade de betteraves à la faisselle de chèvre frais.

Pour suivre, maigre rôti et risotto à la truffe avec une émulsion marinière, filet mignon, purée de panais et persil tubéreux.

Pour finir, un croustillant de poire glace vanille et sauce caramel.

Du début à la fin, c’est un sans-faute. Les amateurs de fromage trouveront un assortiment de saint-nectaire, sainte-maure, comté ou autres chèvres variés.

Le Bon Saint Pourçain : dans la salle

Des banquettes rouges, des nappes blanches, des chaises Baumann. Le service est pointu, moins bonhomme qu’auparavant, plus élégant sans être obséquieux. Quelques petites tables extérieures, les jours où la météo s’y prête.

Le Bon Saint Pourçain : dans le verre

La carte des vins est essentiellement tournée vers la Bourgogne et la vallée du Rhône avec des flacons de Pierre Naigeon ou du Domaine Cuilleron. Quelques vins nature également.

Avis sur Le Bon Saint Pourçain :

Si l’on a l’âme nostalgique, on pleurera la mort du Bon Saint Pourçain, sinon, on criera « vive le Bon Saint Pourçain ! »

Le Bon Saint Pourçain. Carte : entrées entre 9 et 14 €,
plats env. 30 €, desserts env. 10 €.