Un mulet, mais lequel ?

On l’appelle mulet mais ce n’est pas la moitié d’un âne et il ne ressemble en rien à une jument ! Il se nomme aussi muge, mule ou meuille. On retrouve dans la sonorité de ses appellations sa famille d’origine : les mugilidés. Difficile pourtant de vraiment cerner son identité tant on trouve de variétés de mulets. Certains font même partie d’autres familles comme les cyprinidés, les lébiasinidés ou les polynemidés. Retenons simplement les plus fréquents que sont le mulet lippu, reconnaissable à ses grosses lèvres, le mulet porc qui traîne dans les ports, le mulet doré, taché au niveau de la joue et le mulet noir à la chair particulièrement savoureuse.

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Des mulets par milliers

Quel que soit son petit nom, n’hésitez surtout pas à cuisiner le mulet ! Nombreuses sont les variétés de poissons pour lesquels les stocks sont menacés ou dont la pêche est dangereuse : le mulet n’en fait pas partie ! Au contraire, il est faiblement exploité par rapport à la quantité qu’on peut trouver sur toute la côte Atlantique et en Méditerranée. Omnivore et s’adaptant à tous les milieux, ce poisson atteignant 45 cm en moyenne est à privilégier.

Dégorger c'est gagner !

Malgré tous ces atouts, il s’affiche sur les étals à un prix très raisonnable : une raison de plus pour le déguster.

Pensez toutefois à le faire dégorger quelques heures en le trempant dans de l’eau claire : cela supprimera le léger goût de vase qu’il peut avoir. Il ne reste plus qu’à le cuisiner frit, en papillote, au four ou grillé.
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(Article publié dans le magazine Saveurs n° 222, 2015)

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