Aujourd’hui plus de 80 % du saumon que nous consommons en France est du saumon d’élevage. C’est gênant ? Pas vraiment. Comme pour le poulet ou le cochon, tout dépend de la qualité de l’élevage. L’important pour le consommateur est de savoir choisir son saumon. Il y en a à tous les prix et de toute qualité. L’emballage du saumon conditionné en barquette ou sous-vide indiquera forcément sa provenance, son état (sauvage ou élevage) et son label (bio ou label rouge). La Norvège est le plus grand producteur de saumons d’Atlantique. Elle est aussi à l’avant-garde dans le domaine de la traçabilité. Un poissonnier qui se fournit en saumon de Norvège est en mesure d’indiquer l’origine du poisson, l’endroit où il a été élevé et ce qu’il a mangé ! Pour les producteurs norvégiens, la qualité gustative de leurs saumons doit se rapprocher de celle des saumons sauvages. Objectif atteint quand on sait que sept saumons sur dix vendus en France sont norvégiens. Pour reconnaître la fraîcheur d’un poisson, il faut sentir, toucher et regarder. Le saumon doit avoir l’odeur fraîche de la mer. Ses yeux doivent être clairs et ses branchies rouges. Sa peau doit être ferme et élastique. Un test ? Si vous y enfoncez votre doigt, la trace doit se résorber rapidement. Ne vous laissez pas influencer par sa couleur qui peut aller d’un rose très pâle à un orangé très soutenu, elle n’est due qu’à l’alimentation du poisson (crustacés ou colorant alimentaire).

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