Vous la connaissez séchée, effilée, en poudre, en pâte, en lait, salée à l’apéro. Mais avez-vous jamais dégusté une amande fraîche ? Sa peau est verte et de velours. Il faut glisser la lame d’un couteau sur sa tranche pour l’ouvrir.

Parfois elle résiste un peu si elle n’est plus très fraîche. A l’intérieur, un fruit d’une blancheur parfaite, d’une finesse extrême, recouvert d’une épaisse peau qu’il faut ôter. La saison de l’amande fraîche est furtive : deux à trois semaines en juillet et août tout au plus.

La Californie est le premier producteur, avec plus des deux tiers de la production mondiale. Si l’amande fraîche se cuisine, prenez le temps de la déguster crue, sa saveur fine et sa texture sont un ravissement pour le palais.

Bienfaits des amandes fraîches

Si sa finesse gustative laisse à penser qu’elle est aussi légère que l’air, il n’en est rien. L’amande contient 50 % de lipides, mais aussi une très grande quantité de vitamine E ce qui en fait un antioxydant hors pair. Manger des amandes permettrait de lutter contre les maladies cardio-vasculaires.

Elle est enfin un concentré de protéines, et en contient presque autant que la viande. C’est pourquoi elle était très consommée autrefois en période de carême dans les couvents.

Plus comme ça

Il existe deux variétés d’amande, la douce et l’amère. Dangereuse pour la santé, cette dernière n’est pas comestible et doit subir une transformation avant d’être consommée. On trouve donc des amandes douces chez les primeurs. C’est aussi avec cette variété qu’on élabore l’huile d’amande douce, si bonne pour la peau.