Elle représente environ 5 % des huiles consommées (à titre de comparaison : 40 % pour l’huile de tournesol, 20 % environ pour l’huile d’olive, 6 % pour celle d’arachide). Elle contient 99 % de lipides comme toutes les huiles, aussi sa valeur énergétique est-elle la même que celle de l’huile d’olive ou de tournesol.

Comment conserver l’huile de colza ?

Même si elle est riche en vitamine E, ce qui la protège de l’oxydation, elle se conserve à l’abri de la lumière et de la chaleur car au fil du temps elle peut développer un goût rance et amer. Elle devient alors inconsommable.

Il est préférable de la conserver dans la porte du réfrigérateur.

Comment choisir l’huile de colza ?

Choisir une bonne huile de colza n’est pas très compliqué, il suffit simplement d’avoir les bons conseils pour ne pas se tromper lors de l’achat. L’huile de colza pressée à froid à des qualités gustatives et nutritionnelles supérieures. En revanche, l’huile raffinée perd en goût et en odeur dû au chauffage des graines de colza. Il est alors très important de bien choisir son huile de colza car pour deux produits quasiment identiques vos plats auront un goût totalement différent.

Sa production

La France est le cinquième producteur de colza dans le monde derrière la Chine, le Canada, l’Inde et l’Allemagne. Cultivé surtout dans le nord de la France, le colza pourrait être le pendant septentrional de l’olive tant les bienfaits de leurs huiles sont comparables.

La Champagne-Ardenne, la Lorraine, la Bourgogne et le Centre sont les principales régions productrices. Le colza, cultivé depuis des siècles, est un hybride naturel entre une variété de chou et la navette.

Plus comme ça

Il existe un colza de printemps et d’hiver. Le second est plus répandu en France avec 1 472 011 hectares contre 6 556 hectares pour le premier. Ses fleurs jaunes s’épanouissent au printemps pour quelques semaines.

Le colza est une culture d’équilibre qui permet une rotation sur une même parcelle. L’huile de colza est une des trois principales sources d’huile végétale alimentaire en Europe. Elle apporte des acides gras essentiels à l’alimentation quotidienne.

Ses bienfaits

Selon les nutritionnistes, la composition de cette huile n’est pas loin d’être idéale. Moins onéreuse que l’huile d’olive, elle est pauvre en acides gras saturés mauvais pour la santé car ils font augmenter le taux de cholestérol. Elle aide donc à lutter contre le mauvais cholestérol. Elle est par ailleurs riche en acides gras mono-insaturés (oméga 9) qui luttent contre les maladies auto-immunes et les accidents et maladies cardiovasculaires. De plus elle comporte beaucoup d’oméga 6 et 3, nécessaires à la santé mais que notre organisme est incapable de synthétiser. Il faut donc aller les chercher dans l’alimentation.

A la cuisson ?

Si on ajoute à ses bienfaits pour la santé, un point de fumée fixé à haute température (210°C) comme celui de l’huile d’olive, on pourrait dire que cette huile devrait être présente dans toutes les cuisines. Cependant la réglementation française oblige les fabricants à inscrire sur l’étiquette « huile d’assaisonnement » car une huile de cuisson doit posséder moins de 2 % d’acide alpha-linolénique (oméga 3), or l’ huile de colza en contient 9 %.

Elle n’est pas conseillée comme huile de friture.

Injustice qui relègue ce produit au rang d’une utilisation sporadique puisque les consommateurs recherchent bien souvent une huile pour cuisson et assaisonnement.

L’huile de colza bio développe un goût de chou. Cela plaît ou pas. Certains producteurs proposent de l’huile de colza grillée au goût très subtil de… grillé.

Si l’huile de colza classique vaut essentiellement pour ses qualités nutritionnelles, l’huile de colza grillée est renommée pour ses qualités gastronomiques. Elle se marie avec des légumes cuits, les salades de caractère comme la roquette. Elle possède donc un effet deux en un : bonne pour le palais et pour la santé.