Les courges sont incontestablement les stars de l’automne. Musquée, butternut, potiron, pâtisson… Dès la fin septembre, elles envahissent les étals et nos assiettes. Mais si on les adore pour leur richesse en nutriments et leur chair délicatement sucrée, l’ANSES nous met en garde, certaines sont impropres à la consommation.

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"Toutes les courges ne sont pas comestibles"

Nous l’avons évoqué précédemment, il existe des tonnes de courges différentes, dont une grande partie peuvent être cuisinées. En revanche, certaines variétés contiennent des cucurbitacines, "[des] substances très irritantes et amères qui peuvent être responsables rapidement après l’ingestion de douleurs digestives, de nausées, de vomissements, d’une diarrhée parfois sanglante, voire de déshydratation sévère nécessitant une hospitalisation." L’ANSES précise que ces molécules sont naturellement fabriquées par les végétaux pour éloigner les chenilles et autres prédateurs.

Et non, si vous vous posez la question, non, elles ne sont pas détruites à la cuisson. En clair, il n’y a rien que l’on puisse faire, à part éviter de consommer les courges concernées. Mais alors comment les éviter ? Tout d’abord, et cela vaut particulièrement à l’approche des fêtes d’Halloween, les courges décoratives doivent le rester. "Vendues dans le commerce, parfois au rayon fruits et légumes, pour un usage strictement décoratif, [les courges ornementales comme les coloquintes] ne doivent pas être confondues avec des courges alimentaires", rappelle l’agence de santé.

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Autres variétés dont il faut se méfier : les courges qui ont poussé toutes seules dans votre jardin. Souvent le fruit d’hybridation sauvage, elles ont la même forme que les variétés comestibles. Pour ne pas s’y laisser tromper, croquez un bout de chair crue : si c’est amer, direction le compost, si c’est doux, sucré, ou même neutre, direction la cuisine !

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