Pour bien cuisiner des morilles, c'est cette méthode qu'il faut respecter et pas une autre

Un petit pied surmontée d’une tête haute alvéolée… Pas de doute, vous avez affaire à une morille, ce champignon rare, dont la pleine saison est le printemps, est particulièrement plébiscité sous sa forme séchée en hiver. C’est un produit de choix pour un repas de Noël, tant il apporte une note forestière incomparable à nos sauces, veloutés ou en accompagnement. Attention cependant car il existe quelques recommandations pour bien cuisiner ce mets délicat. À commencer par une question de sécurité : on ne consomme jamais, ô grand jamais, la morille fraîche et crue car elle est hautement toxique. Séchée ou cuite au moins 15 min, ce problème disparaît, fort heureusement ! La messe étant dite, vous pouvez vous atteler à leur préparation.

Comment bien préparer et cuisiner les morilles séchées ?

Le sable à tendance à se loger dans les alvéoles des morilles. La première étape indispensable avant de passer en cuisine sera donc de les nettoyer, ce qui permet aussi de les réhydrater – notez qu’après cette étape, leur poids sera multiplié entre 3 et 5. Pour cela, direction un bain d’eau chaude durant au moins 30 min, voire une nuit au réfrigérateur. Retirez les morilles à l’aide d’une écumoire, puis rincez à nouveau les champignons afin d’éliminer les derniers résidus. Épongez-les délicatement avec du papier absorbant et sortez les casseroles !

La meilleure façon de les cuisiner est sans doute de les faire rissoler dans un peu d’huile ou de beurre, puis si le cœur vous en dit, de les déglacer avec un peu de vin blanc et de les laisser mijoter gentiment un quart d’heure dans de la crème pour obtenir une sauce délicieuse. Sinon, vous pouvez les servir simplement poêlées, légèrement assaisonnées ou encore les mixer pour les incorporer à une soupe. À vous de choisir… Une chose est sûre : vous allez vous régaler !