Superstitions du Nouvel An : 5 traditions culinaires qui promettent chance et prospérité
Dans de nombreux pays, le repas du réveillon est l’occasion de mettre toutes les chances de son côté pour l’année à venir. Voici quelques traditions qui promettent chance, santé et abondance : à vous de choisir laquelle adopter pour votre table du 31 décembre !
Bien plus qu’un simple besoin vital, manger est aussi un acte culturel et identitaire. Dans de nombreux pays et régions, le repas du Nouvel An cristallise la dimension symbolique du repas, perpétuant l'idée que ce que l'on mange au réveillon façonne l'année à venir.
Des raisins pour les 12 coups de minuit
En Espagne, la tradition des 12 raisins (connue sous le nom de "uvas de la suerte" ; "raisins de la chance" en français) consiste à avaler un grain de raisin à chacun des 12 coups de minuit le 31 décembre. Chaque fruit représente un mois de l’année à venir, apportant chance et prospérité s’il est mangé dans les temps. Le rituel se déroule en général en suivant l’horloge de la Puerta del Sol à Madrid, retransmise à la télévision. Cette tradition assez célèbre a d’ailleurs aussi été adoptée par des pays d’Amérique latine et des Caraïbes.
Un Nouvel An rustique
Pour les Italiens, le réveillon est marqué par un grand repas festif, appelé "cenone di San Silvestro" ou "cenone di Capodanno" ("grand souper" de la Saint-Sylvestre ou du Nouvel An). Traditionnellement, on sert un plat de lentilles accompagné de cotechino, une saucisse à base de viande de porc, de saindoux, de couenne de porc et d'épices. La forme ronde des lentilles rappellerait celle des pièces de monnaie, et apporterait alors richesse et prospérité.
Des longues nouilles pour une longue (et belle !) vie
Au Japon, on réveillonne en savourant le toshikoshi soba. Ce plat simple est composé de trois éléments essentiels : des nouilles de sarrasin, un bouillon dashi (notamment utilisé pour préparer la soupe miso) et des garnitures. Ces dernières varient selon les régions : algues, hareng séché, tempura, cébette… Ces nouilles incarnent un rituel de passage : les déguster permet de se libérer des épreuves de l'année écoulée et d'inviter chance, résilience et paix. Leur forme longue et fine symbolise quant à elle la longévité espérée pour l'année nouvelle.
La galette des rois avant l’heure
En Grèce, le Nouvel An ne serait pas complet sans la vasilopita, ce gâteau traditionnel qui combine les mots "vasilas" (roi) et "pita" (gâteau/tarte). Il en existe plusieurs versions, certaines contiennent du levain et d’autres ressemblent plutôt à un gâteau au yaourt à base d’huile d’olive et parfumé aux agrumes. La particularité de ce gâteau nous rappelle notre galette des rois : à l’intérieur, se cache une pièce de monnaie glissée dans la pâte avant la cuisson, et la trouver garantirait alors fortune et bonheur pour les douze mois à venir.
Les black-eyed peas, tradition made in USA
Manger du niébé, aussi connu sous le nom de haricots cornille (ou "black-eyed peas") au Nouvel An est une tradition ancrée dans le sud des États-Unis et particulièrement au sein de la communauté Afro-Américaine. Dans le typique plat Hoppin’ John, ces haricots sont cuisinés avec du lard et des oignons, symbolisant chance et prospérité. Le repas traditionnel inclut généralement des collard greens ("chou cavalier" en français) et du cornbread, un pain de maïs typique de la cuisine du Sud.
Voilà quelques-unes des nombreuses traditions qui, à travers le monde, créent des moments de partage lors de ce moment symbolique qu'est le Nouvel An. Peut-être pratiquez-vous déjà certains de ces rituels, ou peut-être vous laisserez-vous tenter par l'un d'eux pour accueillir 2026 !
