150 g de ce légume est l'équivalent d'un verre d'eau : c'est l'un des plus désaltérants pour l'été

Comment choisir et conserver un concombre ?

Originaire d’Inde, le concombre s’est rapidement propagé dans le monde. Dans l’Antiquité, les Égyptiens le cultivaient et en faisaient offrande à leurs dieux, tandis que Grecs et Romains l’appréciaient aussi beaucoup – même si les variétés d’alors étaient plus amères. Ce fruit du soleil fut ensuite cultivé sous serre à Versailles et, aujourd’hui encore, 95 % de la production française se fait sous serre. Aux cultures hors-sol quand il fait encore froid, succèdent celles en pleine terre, de mai à septembre : c’est là qu’il est le meilleur. On vérifie qu’il est ferme, en particulier aux extrémités, avec une peau bien verte et sans tache. Les petits calibres sont souvent plus savoureux. À noter : on le trouve de plus en plus en bio à un prix très raisonnable. Pratique, ce fruit que l’on consomme comme un légume se garde près d’une semaine au réfrigérateur.

Les bienfaits du concombre

Avec ses 96 % d’eau, le concombre est l’un des plus légers de la famille fruits et légumes – même pas 15 kcal/100 g –, et des plus désaltérants – manger 150 g de concombre équivaut à boire un verre d’eau ! Sa chair contient notamment du potassium, qui favorise l’élimination rénale, un avantage contre la rétention d’eau en été. Et comme sa texture croquante oblige à mâcher, il favorise la satiété, surtout s’il est bio, ce qui permet de le manger avec la peau qui, en plus des antioxydants, renferme des fibres également rassasiantes. On le faisait autrefois dégorger pour atténuer son amertume : c’est de moins en moins utile aujourd’hui, d’autant que cela lui fait perdre des minéraux et des vitamines hydrosolubles. Pour ceux qui ont les intestins fragiles, il est préférable d’ôter les pépins des plus gros, qui peuvent être irritants.

(Article publié dans le magazine Saveurs Green n° 13, 2022)