Pour beaucoup, les fêtes riment avec champagne, grands rouges ou blancs généreux. Pourtant, certains accords mériteraient davantage de considération. C’est ce que défend Antoine Pétrus, Meilleur ouvrier de France en sommellerie et Meilleur ouvrier de France maître du service, lorsqu’on lui demande quelle bouteille servir pour un Noël qui change.

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Un accord qui bouscule les habitudes

Avec plus 20 ans d’expérience dans le milieu du vin, Antoine Pétrus est une encyclopédie vivante en la matière ! Ainsi, interrogé sur un accord original qu’il affectionne, il répond sans hésiter : "Un grand vin moelleux avec une volaille. Plus le vin évolue, plus il "mange" ses sucres, et le contraste avec la chair moelleuse est superbe." Un choix qui peut surprendre – d’ordinaire, les vins moelleux sont souvent réservés aux desserts. Mais pour lui, cette vision est réductrice. Lorsqu’ils sont bien choisis, ces vins offrent une complexité aromatique et une fraîcheur capables d’illuminer des plats de fête sans les alourdir.

Et dans la grande famille des moelleux, c’est plutôt le monbazillac, avec ses notes de miel, de fleurs et d’épices douces, qui a la préférence de notre expert. Une appellation qu’il juge parmi les plus homogène, contrairement au gewürztraminer alsacien, qui l’enthousiasme moins.

Autre combinaison, toujours audacieuse : "Un très beau muscat de Beaumes-de-Venise avec un magret à la mangue, c’est aussi très surprenant !" Un accord détonnant, où l’acidité naturelle du vin répond à la fraîcheur de la mangue. Et la bonne nouvelle (pour votre portefeuille), c’est que ces deux appellations sont à prix abordable, à partir de 7 euros la bouteille, alors on n’hésite pas à sauter le pas !

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(L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.)

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