Depuis son lancement en 2017, Yuka s’est donnée pour mission de décrypter les étiquettes alimentaires, mais aussi d’éduquer à la nutrition et à une consommation plus respectueuse de notre santé et de la planète. Aussi, l’application invite régulièrement des spécialistes de l’alimentation afin d’éclairer les consommateurs sur les produits que nous consommons au quotidien. Il y a quelques jours, c'est Vincent Colomb, coordinateur "affichage environnemental" à l’ADEME, qui était au micro de Yuka pour nous aider à comprendre l’impact écologique de la viande dans notre alimentation.

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"Plutôt côte de bœuf ou aiguillettes de poulet ?"

Bien entendu, et comme le réaffirme l’expert : "La première chose à avoir en tête, c’est de réduire la consommation globale de viande". Cette dernière représente en effet une part importante des émissions à effet de serre imputable à l’Homme, tout en ayant des conséquences néfastes sur notre santé en cas de consommation excessive. Cela dit, toutes ne se valent pas lorsque l’on parle de nutrition et écologie, certaines s’en tirant moins bien que d’autres. "Globalement, c’est plutôt la viande rouge (la viande de bœuf) qui a le plus d’impact". L’explication étant qu’un bœuf demande plus de ressources alimentaires et énergétiques qu’un porc ou un poulet. L’expert nuance cependant : "Toutes les côtes de bœuf ne sont pas équivalentes non plus." Selon les conditions d’élevages, son empreinte carbone peut être divisée par 2. Même chose concernant la viande d’agneau, mentionnée elle aussi. Pour en revenir à la volaille et au porc, Vincent Colomb rappelle qu’elles sont toutes les deux produites en majorité dans des conditions intensives. Acheter des viandes Label Rouge ou bio peut donc être un pas vers une consommation plus éthique et responsable.

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Conclusion : manger de la viande, oui, mais pas n’importe comment. Privilégier la qualité à la quantité lorsque c’est possible, c’est non seulement bénéfique pour votre corps, mais aussi pour la planète.

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